Les autorités récupèrent des pièces d’or romaines grâce à une opération menée dans 28 pays. Cette dernière a permis la saisie de plus de 9 000 biens culturels entre juin et septembre de l’année dernière.

Au cours de l’opération Pandora, les enquêteurs ont renforcé les contrôles aux frontières et les salles de vente aux enchères. Les autorités ont arrêté 52 personnes liées aux biens volés. Plus de 170 autres enquêtes sont toujours en cours, indique l’organisation. L’opération Pandora a été lancée pour la première fois en 2016.

À ce jour, elle a donné lieu à 407 arrestations et à la récupération de 147 050 biens volés ou faisant l’objet d’un trafic illégal.

Le projet 2021 était un effort conjoint entre Interpol, Europol et l’Organisation mondiale des douanes, et était dirigé par les autorités espagnols. Les autorités récupèrent des pièces d’or romaines, des statuettes volée et plus encore.

La détection de métaux en amateur est un passe-temps populaire et rentable pour de nombreux Européens. Cependant, certains s’adonnent à ce loisir de manière illégale. Sept pays européens ont confisqué 90 détecteurs de métaux utilisés pour le pillage illicite de sites archéologiques.

Parmi les faits marquants de ces quatre derniers mois figure la récupération d’un trésor de pièces en or datant de l’ancien Empire romain. Les agents espagnols ont découvert les pièces dans une célèbre salle des ventes de Madrid. Ils ont ensuite identifié le site où elles avaient été pillées. Au total, les pièces auraient pu être vendues pour un montant estimé à un demi-million d’euros sur le marché noir.

Les autorités récupèrent des pièces d'or romaines

Les douaniers français ont également saisi 4 231 objets archéologiques qui avaient été pillés par un seul individu sur des sites archéologiques. Enfin, la douane Américaines a intercepté une cargaison contenant 13 objets anciens du Mexique, dont certains datent de la période aztèque.

L’un des objets a été retrouvé grâce à une toute nouvelle technologie. En mai dernier, l’organisation internationale de police a lancé une application, ID-Art. Cette dernière permet aux utilisateurs d’effectuer des recherches dans une vaste base de données de plus de 52 000 œuvres d’art disparues et d’identifier les œuvres pillées.

Grâce à l’appli, la police roumaine a pu identifier une croix processionnelle du XIIIe siècle qui avait été volée au musée de l’église évangélique de Cisnădie.

Le suspect du crime a été identifié comme un homme de 50 ans originaire de Cisnădie. La légende locale veut que les premiers représentants de la communauté saxonne aient apporté la croix avec eux lorsqu’ils se sont installés pour la première fois en Transylvanie.

Les phases précédentes des opérations visant à récupérer des antiquités volées ont donné lieu à des caches de marchandises récupérées. En mai 2020, l’organisation a annoncé que deux programmes, Athena II et Pandora IV, avaient réussi à récupérer 19 000 artefacts dans 103 pays.

Les centaines d’arrestations et d’enquêtes lancées doivent être un signal d’alarme pour ceux qui sont au gouvernement et dans le monde de l’art. Il s’agit d’un rappel critique, arrivant à un moment tout aussi critique, que lorsqu’il s’agit d’art ancien, les acheteurs doivent se méfier.