La nouvelle « ruée vers l’or ». Après le rachat du Crédit Suisse par UBS, les marchés financiers ont connu un léger redressement, mais les inquiétudes persistent, ce qui se reflète dans les stocks d’or. En effet, actuellement, l’or est très demandé, avec une once de métal précieux qui a dépassé la barre des 2 000 dollars le lundi 20 mars. La dernière fois que l’or avait atteint ce niveau, c’était il y a un an, juste après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Pendant la pandémie de Covid et lors du scandale FTX, la valeur de l’or avait également augmenté, car il est considéré comme une valeur refuge en temps de crise. La panique bancaire récente, avec les déboires du Crédit Suisse et la faillite de banques américaines telles que Silicon Valley Bank, a encouragé la demande d’or, considéré comme un placement plus sûr et plus stable que les autres.

La nouvelle « ruée vers l’or »

Bien que l’or ne rapporte ni dividende ni intérêt, contrairement aux actions en bourse ou aux placements immobiliers, il offre l’avantage de se protéger contre l’inflation, comme un “parapluie” financier. Traditionnellement, les investisseurs achetaient des bons du Trésor américains, mais avec la hausse des taux d’intérêt, la dette américaine est devenue moins attractive. L’or est donc devenu une alternative plus sûre, car il n’est pas la dette de qui que ce soit.

L’engouement pour l’or a automatiquement fait augmenter sa valeur, et cela devrait se poursuivre étant donné que les marchés boursiers restent volatils et nerveux malgré le soulagement après le sauvetage du Crédit Suisse. Les tensions géopolitiques persistent également, ce qui encourage les investisseurs à rechercher des valeurs refuge.

Il convient également de noter que si les particuliers peuvent acheter de l’or pour se protéger contre un krach boursier, ils ne sont pas les seuls à le faire. Les coffres des banques centrales, américaines, européennes et chinoises sont remplis d’or, et l’année dernière, ces banques se sont ruées sur l’or comme jamais depuis les années 1960.