50 francs Napoléon III Tête Nue 1855 AU55

1 370 

Métal Or
Etat Boursable
Pays France
Poids brut 16.14g
Diamètre 28mm
Titre 999/1000
Valeur Facial 50 Francs
Grade AU55

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50 francs Napoléon III Tête Nue AU55

Caractéristiques

Métal Or
Etat Boursable
Pays France
Poids brut 16.14g
Diamètre 28 mm
Titre 999/1000

Plus abordables et facilement plus vendables que les 100 francs, les 50 francs Napoléon III Tête Nue AU55 constituent un excellent placement. 

Malgré un tirage important elles sont rares car la plupart ont été fondues en 2007-2008. Pr conséquent, elles sont très recherchées en belle qualité. Historiquement,  cette pièce elle est le témoin de l’impérialisme napoléonien.  Pour toutes ces raisons elle est un investissement fiable.

La 50 Francs Or Napoléon III Tête Nue est la première monnaie  de 50 francs de l’histoire monétaire française. La 50 francs Napoléon III tête nue fut frappée à Paris et Strasbourg. On peut lire sur la tranche « Dieu protège la France ». Emise sur une courte période, de 1855 à 1859. Elle marque le statut accepté et revendiqué d’empereur. Les mots « République française » ont été remplacés par « Empire français ».

Sur l’avers de la pièce, il y a la tête nue de Napoléon III et le nom du graveur, Désiré-Albert Barre. 

Sur le revers, nous voyons un aigle aux ailes déployées accroché à un foudre. Ces derniers sont encadrés par le  collier de la Légion d’honneur brochant sur deux sceptres. Ces sceptres sont la main de justice et le  sceptre de Charlemagne posés en sautoir. Ils reposent tout deux sur une tenture ornée de mouchetures d’hermine à l’intérieur et d’abeilles à l’extérieur. Le tout est surmonté d’une couronne impériale de laquelle partent deux rubans.

50 Francs Napoléon III tête nue : signée Jacques-Jean Barre

Jacques-Jean Barre est un artiste français, né le  à Paris où il est mort le . Graveur général des monnaies à la Monnaie de Paris de 1843 à 1855, il est à l’origine du grand sceau de France et des deux premières séries de timbres-poste du pays.

Barre entre comme ouvrier graveur vers 1810 à la Monnaie de Paris. Après la mort en 1842 de Nicolas-Pierre Tiolier, il lui succède en tant que graveur général des monnaies. Le roi Louis-Philippe Ier lui commande en particulier de larges portraits en médaillon de plâtre des nombreux membres de la famille royale.

Sous la Seconde République, il est chargé du dessin et de superviser la gravure des billets de 500 et 1 000 francs du type 1842.

Il crée en 1848 la matrice pour le nouveau grand sceau de la République et celui de l’Assemblée nationale. Il est aussi le dessinateur et graveur des premiers timbres-poste de France, à l’effigie de Cérès et de Napoléon III (Présidence et Empire), lesquels sont imprimés dans l’hôtel de la Monnaie par Anatole Hulot jusqu’en 1876.

La Seconde République ayant peu frappé de monnaies, hormis notamment la pièce de cinq francs repris du type Dupré, il doit attendre l’élection en décembre 1848 comme président de la République de Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, pour avoir des coins à graver. Il réalise, pour la courte période républicaine avant le coup d’État du , la gravure des pièces de 5 francs et 1 franc à l’effigie de Louis-Napoléon tête nue incluant dans la légende la mention « président de la République ». Puis, l’empire proclamé en 1852, il grave les mêmes pièces mais cette fois-ci avec la légende « Empire Français » et « Napoléon III Empereur ».

Il grava également les pièces de 1 et 2 centimes pour la Suisse qui furent frappées de 1850 à 1946.

Malade, il démissionna de ses fonctions en 1855.